Au nom du vivant
Effets sanitaires des champs électromagnétiques
Monsieur le Député,
Je souhaite attirer votre attention sur un problème qui n’est pratiquement jamais évoqué dans les instances officielles et n’a fait l’objet d’Aucun débat à l’Assemblée nationale depuis le démantèlement du projet de loi Abeille en 2013 concernant les dangers sanitaires induits par les champs électromagnétiques artificiels de plus en plus présents dans notre environnement, avec la multiplication des antennes-relais, mais aussi la saturation de l’espace public par les ondes émises par le Wifi, les téléphones portables et les objets connectés, comme par les lignes à haute et moyenne tension quand des distances de sécurité aux habitats ne sont pas respectées. Cette saturation, évidente dans les villes, gagne aussi les zones rurales et est à l’origine de situations dramatiques, qui concernent tant les êtres humains que les animaux.
Les seuils d’exposition prévus dans le décret de 2002 [1] - jusqu’à 61 Volts par mètre - sont une dose létale, certes jamais atteinte, mais garantissant que le résultat de toute mesure officielle reste « dans les normes ». Sachez que, contrairement à ce qui est prétendu, nos demandes d’abaissement des seuils n’empêcheraient nullement l’accès aux secours, car un téléphone peut fonctionner à de très faibles valeurs de champs électromagnétiques, proche de 0,001V/m. [2]
Un nombre important de nos concitoyens est rendu malade par les champs électromagnétiques artificiels. Parmi eux, ceux dont l’organisme ressent immédiatement ou de manière différée les effets sont dits électrohypersensibles (5 % de la population selon les chiffres officiels).
Alors qu’ils devraient être respectés - au pays des droits de l’homme - en tant que lanceurs d’alerte pour leurs concitoyens, la plupart errent, comme des renégats, à la recherche d’un lieu de survie. Et quand ils en ont trouvé un, l’implantation d’une nouvelle antenne-relais, sans le moindre effort d’aménagement, telle la modification de la direction du lobe principal de l’antenne-relais, les en chasse. D’autres, propriétaires d’un terrain mais en habitat léger, car n’étant jamais sûrs du lendemain, sont parfois menacés d’expulsion.
Nous joignons à notre lettre un appel de l’Association Zones Blanches, cosigné par les plus importantes associations concernées, dans lequel vous pourrez trouver plusieurs exemples de ces cas, humainement insupportables.
Monsieur le Député, quelle aide ces lanceurs d’alerte en souffrance pourraient-ils espérer sur votre circonscription ?
J’ai l’honneur de vous demander de porter auprès de la représentation nationale une demande de reprise du projet de loi déposé en 2012 par Madame la députée Laurence ABEILLE. [2]
Ce projet de loi visait à l’abaissement des seuils d’exposition aux champs électromagnétiques, conformément à la Résolution 2008/2211 du Parlement européen du 2 avril 2009 sur les préoccupations quant aux effets pour la santé des champs électromagnétiques et à la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe du 27 mai 2011.
Dans cette attente et en vous remerciant, je vous prie d’agréer, Monsieur le Député, l’expression de toute ma considération.
N. Roulon
[1] Ces seuils ont été définis en 1998 pour une durée d’exposition de 6 mn et n’envisagent que les effets thermiques. Cette « norme », est contestée partout dans le monde par les scientifiques indépendants. En effet , elle ne tient compte ni des effets biologiques, ni de la modification d’usage des objets connectés au quotidien ni de l’augmentation exponentielle de l’électro-smog.
[2] N° 531 PROPOSITION DE LOI relative à l’application du principe de précaution - défini par la Charte de l’environnement - aux risques résultant des ondes électromagnétiques, Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 12 décembre 2012
LE GROUPE STOP 5G MONTRÉAL MÈNE UNE ACTION IMPORTANTE
Le 15 octobre dernier, nous avons publié un compte-rendu de la rencontre ratée avec François Croteau.
LA VILLE DE MONTRÉAL SE FOUT DES OPPOSANTS À LA 5G
Notre interlocutrice, Mme Gabriella Fanous, nous avait alors dit que le projet Laboratoire urbain 5G avait été retardé à cause de la Covid et qu’elle ignorait quand cela allait se faire.
Il y a quelques jours, nous avons découvert sur le site de la ville de Montréal un projet de règlement à cet égard qui était en préparation depuis plusieurs mois, car déjà le 1er septembre le directeur des services juridiques de la ville avait paraphé le libellé des ententes à faire signer par les entreprises de télécommunications décrites ci-après. Ce Dossier #1202968028 s’intitule « Règlement autorisant l’occupation du domaine public aux fins de l’exploitation de réseaux de télécommunication 5G/Ententes avec les compagnies de télécommunication. » Avec les annexes, il compte plus de 140 pages.
La Ville entend ainsi permettre aux 4 grandes entreprises de télécommunication actives au Québec (Bell, Rogers, TELUS, Vidéotron) d’utiliser son mobilier urbain (les poteaux portant ses feux de circulation et ses luminaires) dans un quadrilatère presque 2 fois plus grand que celui prévu à l’origine.
La Ville s’apprête à faire adopter ce règlement lors de la prochaine séance du Conseil municipal qui aura lieu les 16 et 17 novembre prochain. En lisant le libellé des ententes avec Bell, Rogers, TELUS, Vidéotron et Beanfield Technologies (une entreprise spécialisée dans la fibre optique), on réalise que la Ville prévoit signer ces ententes le 1er décembre prochain. Les cartes fournies permettent de constater l’ampleur de la zone qui servira au projet du Laboratoire urbain 5G prévu comme la première étape d’une déploiement ultérieur qui concernera le mobilier urbain de l’ensemble de la ville de Montréal.
Cette « zone préliminaire de déploiement 5G » est nettement plus grande que celle initialement prévue – 4,1 km2, selon les indications fournies par la Ville, au lieu de 2,5 km2 – comme vous pouvez le voir en comparant le quadrilatère visible sur la carte à l’avant-dernière page au bas de https://bit.ly/3kRosC3 et les 4 cartes tirées des projets d’entente et réunies dans l’image illustrant cette publication. La carte jaune est le secteur réservé à Vidéotron, la carte verte représente celui de TELUS, la carte rouge montre le secteur réservé à Rogers et enfin la carte bleu est celle de Bell et Beanfield Technologies.
Pour visionner ces cartes, aller à https://bit.ly/3oLUIc9
Il y a donc peu de chevauchement, sauf pour le secteur de la carte jaune qui est inclus dans celui de la carte bleu. On ignore si la ville permettra l’installation de plus d’une antenne par « fût fonctionnel » (par poteau), elle qui demandait au CRTC de favoriser la mutualisation des équipements par les télécoms (i.e. toutes les compagnies utilisant les mêmes antennes au lieu d’avoir chacune leurs propres équipements distincts) ce qui diminue grandement le nombre d’antennes. Mais une chose semble évidente : la zone où la 5G sera déployée étant plus grande, il y aura sans doute davantage que 200 antennes en tout, contrairement à ce qui avait été annoncé.
Constatant que la ville entend aller rapidement de l’avant avec ce projet qui va forcément avoir des impacts sur la santé des milliers de résidents et travailleurs de ce grand secteur, Stop 5G Montréal vient à 8:30 ce matin de faire parvenir par courriel aux 18 maires d’arrondissement et 46 conseillers de la ville une lettre les enjoignant de s’objecter à ce projet de règlement de la Ville.
Poursuivant ainsi le mandat donné par plus de 25 500 signataires de la pétition «La 5G à Montréal : un G de trop», Stop 5G Montréal fait notamment valoir plusieurs incohérences entre, d’une part des positions exprimées antérieurement par la ville dans la Charte montréalaise des droits et responsabilités, dans un mémoire qu'elle a soumis le 15 mai 2019 au CRTC, et dans le Rapport de consultation publique sur la Règlementation des antennes de télécommunication publié en 2011 et, d’autre part, sa décision de signer des ententes pour lancer son projet de Laboratoire urbain 5G, malgré l’absence d’acceptabilité sociale que révèle la pétition, et surtout malgré l’absence d’étude établissant le niveau de risques sanitaires potentiels en situation d'usage réel de la 5G.
Comme cette lettre le fait valoir, « Comment la Ville de Montréal peut-elle s’afficher inclusive et équitable envers sa population alors qu’elle ne se soucie pas des effets néfastes de ce polluant (invisible mais réel) sur les personnes électrosensibles et de tous ceux et celles qui demandent l’application du principe de précaution ? Car tout contaminant a son propre taux de toxicité chez une personne : une fois atteint le seuil de toxicité il n'est plus possible, pour le corps, de tolérer ce contaminant. »
Vous êtes invité-e à en prendre connaissance et à partager largement cette publication car tous les Montréalais doivent être alertés sur ce que leurs élus municipaux se préparent à faire dans un peu plus de 2 semaines.
Lire la lettre en version française co-signée par 41 personnes (ayant chacune donné leur autorisation à ce que leur nom y apparaisse) à https://bit.ly/325lJgU – Version anglaise à https://bit.ly/3kS17zV
Pour consulter les 7 premières pages de ce projet de règlement, aller à https://bit.ly/2I0LQy8. Pour lire l’ensemble du matériel relatif à ce projet, aller sur le site de la ville à https://ville.montreal.qc.ca/documents/Adi_Public/CM/CM_ODJ_LPP_ORDI_2020-10-19_13h00_FR.pdf et faites une recherche, une fois la page chargée, avec #1202968028.
Il faut rappeler que Rogers, Bell et TELUS n’ont pas attendu cette entente pour déployer leurs antennes 5G sur leurs tours existantes et sur des poteaux électriques (dans le cas de TELUS) dans l’ensemble de Montréal comme nous le signalions le 16 octobre dernier - voir LA 5G SE RÉPAND COMME LES MÉTASTASES D'UN CANCER
Ce règlement va toutefois permettre à ces entreprises, ainsi qu’à Vidéotron, d’installer leurs antennes sur les lampadaires et les poteaux portant les feux de circulation dans le centre-ville de Montréal, ce qu’elles ne pouvaient encore faire. Cela indique que la mairesse Valérie Plante, dans son désir obstiné de poursuivre le rêve d’une ville pseudo «intelligente», est prête à sacrifier la santé de ses concitoyens, et ce en retour d’une bouchée de pain, car la Ville ne va exiger qu’un paiement de 100 $ par année pour l’utilisation de chaque « fût fonctionnel », un loyer ridiculement bas quand on sait que les télécoms paient normalement entre 10 000 et 15 000 $ annuellement en frais de location de sites (comme les clochers d’église) et de terrains pour y installer leurs antennes.
Cela montre à quel point la ville tient à ce projet insensé et inutile de «ville intelligente» pour lequel elle a gagné en 2019 un prix de 50 millions de dollars dans le cadre du Défi des villes intelligentes du gouvernement fédéral [voir https://bit.ly/35V0tM2] et reçu plus de 400 000 $ de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) pour « étudier le réseau 5G » [voir https://bit.ly/3jQn94P].
Comble d’irresponsabilité, la Ville n’a prévu aucun mécanisme grâce auquel les citoyens éprouvant des impacts négatifs sur leur santé, suite à l’apparition dans leur voisinage immédiat de ces nouvelles antennes 5G, pourraient rapporter ce qu’ils subissent. Non seulement la Ville impose-t-elle un polluant cancérogène à des citoyens cobayes non informés (dans la majorité des cas) et non consentants, mais elle ne cherche même pas à s’assurer que cette pollution n’aura pas d’impacts sur les humains, la faune et la flore. Lorsque questionnée à ce sujet à l’été 2019, une représentante de la ville a répondu: « La Ville est soucieuse du bien-être des Montréalais et travaille à mettre en place un projet pilote réunissant non seulement les acteurs de la technologie 5G, mais également les principaux intervenants relatifs au domaine de la santé, notamment l'Institut national de santé publique du Québec, qui assurera le suivi de cette initiative. » Ces vœux pieux, qui ne visaient qu’à créer un écran de fumée rassurant, n’ont eu aucune suite, car rien n’y fait référence dans le projet de règlement.
Jouer ainsi à l’autruche et favoriser une telle expérimentation sur des humains pourrait avoir de graves et coûteuses conséquences pour la Ville.
Dans le libellé des ententes avec les télécoms, celle-ci a néanmoins pris soin d’exiger qu’elles s’engagent à l’indemniser, la défendre et la tenir à couvert des réclamations, des actions ou des poursuites de tiers etc, mais cela ne s’applique pas, selon le contrat, si « les pertes résultent d’une faute délibérée ou lourde commise par la Ville »… ce qui pourrait être considéré comme le cas si un juge estimait que la Ville a fait preuve de négligence criminelle en n’assumant pas la responsabilité qui lui incombe de protéger la santé de ses citoyens. La ville exige aussi que les télécoms lui fournissent la preuve écrite que chacune a souscrit une « assurance responsabilité civile générale, y compris la responsabilité pour les lésions corporelles » sans quoi l’entente sera révoquée et les antennes devront être désactivées dans un délai de 30 jours. Il y a fort à parier, si les télécoms arrivent à trouver un assureur pour un tel risque, qu’il refusera de renouveler la couverture s’il doit payer à répétition de fortes indemnités à des victimes de la pollution électromagnétique générée par leurs antennes 5G.
Nous sommes bien conscients que cet effort de Stop 5G Montréal risque peu de porter fruit puisque le parti Projet Montréal de Valérie Plante est évidemment majoritaire au Conseil et le vote ne sera certainement pas libre. Nous espérons que le parti Ensemble Montréal de l’opposition aura le courage politique de remettre en question le choix de la ville de se lancer à corps perdu dans l’aventure de la 5G. Comme Stop 5G Montréal le fait valoir dans sa lettre, « en l’absence d’études fiables établissant l’innocuité de la 5G, le principe de précaution doit être appliqué. » Le risque est trop grand et le nombre de personnes qui en seront affectées l’est également.
Cette « zone préliminaire de déploiement 5G » n’est que le début. L’ensemble du territoire de tous les arrondissements de Montréal sera l’étape suivante si la population ne se mobilise pas suffisamment pour bien faire comprendre à quel point l’installation d’antennes sur des lampadaires souvent à quelques mètres des logements est une atteinte inacceptable au droit à la santé et à la sécurité de chaque citoyen que la ville est censée protéger.
QUE POURRIEZ-VOUS FAIRE POUR NOUS AIDER ?
Aidez-nous à mettre de la pression sur les 64 personnes ayant reçu notre lettre ce matin.
Téléchargez la lettre en format Word disponible aux liens suivants – en français sans les 41 co-signataires à
https://bit.ly/3mKv0CO et en version anglaise à https://bit.ly/35Zzsa2
Collez-en le contenu dans trois courriels, ajoutez-y votre nom et celui de vos proches résidant avec vous comme signataires et prenez quelques minutes pour écrire dans vos mots une brève lettre introduction expliquant pourquoi vous réclamez des 64 élus municipaux dont les adresses de courriels sont fournies ci-après qu’ils s’opposent à l’adoption de ce règlement à la prochaine séance du Conseil municipal tel que le réclame la lettre de Stop 5G Montréal.
Si vous éprouvez des symptômes typiques d’une intolérance aux champs électromagnétiques (électrosensibilisation de l’organisme), décrivez-les et indiquez que vous ne pourrez tolérer que votre exposition actuelle aux radiofréquences déjà trop élevée et incommodante puisse éventuellement être triplée, surtout quand les bandes de fréquences millimétriques du spectre des ondes commenceront à être utilisées dans quelques années. Les ententes que la Ville espère signer avec les télécoms prévoient déjà cela. Pensez à indiquer où vous habitez dans Montréal, et si vous habitez dans la zone préliminaire, précisez-le. Faites preuve de créativité et de persuasion, mais conservez un ton poli et respectueux.
Si vous habitez hors de Montréal, expliquez en quoi cette décision de la ville de favoriser l’expansion de la 5G vous concerne, puisque les autres grandes villes québécoises (associées à l’UMQ) prévoient imiter ce que fait Montréal. Si ça se passe à Montréal, ça se passera ensuite dans quelque temps dans votre rue — à moins que la résistance soit suffisamment MASSIVE…
Plus ils recevront un nombre élevé de courriels de citoyens inquiets, moins notre démarche risque de passer inaperçue. Nous comptons en informer les médias par un communiqué de presse sous peu.
Ensemble, nous pouvons dire d’une voie unanime et forte « NON à la 5G ! Non à la participation de Montréal dans le déploiement de la 5G ! »
NOTE: Copiez les 3 listes d’adresses de courriel suivantes dans l’espace “Destinataires” des 3 courriels que vous aurez préparés. Nous vous recommandons de séparer les 64 destinataires en 3 envois pour éviter que le courriel soit bloqué si un seul envoi était fait avec les 64 d’un coup.
suzie.miron@ville.montreal.qc.ca, lionel.perez@ville.montreal.qc.ca, karine.boivin.roy@ville.montreal.qc.ca, francois.limoges@ville.montreal.qc.ca, abdelhaq.sari@ville.montreal.qc.ca, alex.norris@ville.montreal.qc.ca, ahenault@ville.montreal.qc.ca, anne-marie.sigouin@ville.montreal.qc.ca, aref.salem@ville.montreal.qc.ca, benoitm.langevin@ville.montreal.qc.ca, catherineclementtalbot@ville.montreal.qc.ca, cathy.wong@ville.montreal.qc.ca, chantal.rossi@ville.montreal.qc.ca, christian.arseneault@ville.montreal.qc.ca, christine.gosselin@ville.montreal.qc.ca, craig.sauve@ville.montreal.qc.ca, dperri@ville.montreal.qc.ca, effie.giannou@ville.montreal.qc.ca, eric.alan.caldwell@ville.montreal.qc.ca, francesco.miele@ville.montreal.qc.ca, giovanni.rapana@ville.montreal.qc.ca, hadrien.parizeau@ville.montreal.qc.ca, jerome.normand@ville.montreal.qc.ca, jocelyn.pauze@ville.montreal.qc.ca,
josue.corvil@ville.montreal.qc.ca, laurence.lavigne.lalonde@ville.montreal.qc.ca, lise.zarac@ville.montreal.qc.ca, magda.popeanu@ville.montreal.qc.ca, marianne.giguere@ville.montreal.qc.ca, marie-josee.parent@ville.montreal.qc.ca, mrotrand@ville.montreal.qc.ca, mderos@ville.montreal.qc.ca, micheline.rouleau@montreal.ca, nathalie.goulet@ville.montreal.qc.ca, peter.mcqueen@ville.montreal.qc.ca, richarddeschamps@ville.montreal.qc.ca, richard.guay@ville.montreal.qc.ca, richard.ryan@ville.montreal.qc.ca, robert.beaudry@ville.montreal.qc.ca, rosannie.filato@ville.montreal.qc.ca, sophie.mauzerolle@ville.montreal.qc.ca, stephanie.watt@ville.montreal.qc.ca, sterling.downey@ville.montreal.qc.ca, suzannedecarie@ville.montreal.qc.ca, sylvain.ouellet@ville.montreal.qc.ca,
mbarbe@ville.montreal.qc.ca, dimitrios.beis@ville.montreal.qc.ca, michel.bissonnet@ville.montreal.qc.ca, christine.black@ville.montreal.qc.ca, caroline.bourgeois@ville.montreal.qc.ca, francois.croteau@ville.montreal.qc.ca, benoit.dorais@ville.montreal.qc.ca, adesousa@ville.montreal.qc.ca, giuliana.fumagalli@ville.montreal.qc.ca, pierre.lessard-blais@ville.montreal.qc.ca, normand.marinacci@ville.montreal.qc.ca, lmiranda@ville.montreal.qc.ca, sue.montgomery@ville.montreal.qc.ca, jean-francois.parenteau@ville.montreal.qc.ca, mairesse@ville.montreal.qc.ca, pmr.bureaudumaire@ville.montreal.qc.ca, emilie.thuillier@ville.montreal.qc.ca, philipe.tomlinson@ville.montreal.qc.ca, maja.vodanovic@montreal.ca,
UNE DERNIÈRE CHOSE !
Même si nous sommes satisfaits du fait que plus de 25 500 personnes ont signé notre pétition, celle-ci aurait encore plus d’impact si vous nous aidez à faire grandement augmenter le nombre de signataires au cours des semaines à venir. Donnez-vous la peine d’inviter tous vos contacts à la lire, à la signer et à la partager à http://chng.it/8Qq47s5n. The English version is at https://www.change.org/p/5g-in-montreal-one-g-too-many.
Un immense MERCI à l’avance de toute l’aide que vous apporterez !
Avec la 5G, la prolétarisation des idées fera qu’on pensera
tous la même chose, guidés par la machine.
Félix Tréguer, membre de la Quadrature du net, a participé à une de nos tables rondes. Selon lui, « la déshumanisation induit cette individualisation plus poussée. Il faut inscrire ces refus dans nos pratiques. On est mieux placés que jamais pour obtenir cette victoire. »
Une élève de CM2 d’Herblay lançait à Jean-Michel Blanquer : " Pourquoi vous nous apportez des tablettes et pas des masques ?"
Dans le Val-d'Oise, le conseil départemental, qui avait prêté 642 tablettes durant le confinement, va « en acheter autant » annonce sa présidente (LR) Marie-Christine Cavecchi. « Le numérique fait partie de nos gênes, se félicite cette dernière. »
(Au sujet de la 5G) « Le président de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, a reconnu devant la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, qu’« après la première année de déploiement, la consommation énergétique de tous les opérateurs affichera une augmentation importante ».
« Qui veut éliminer les nuisances industrielles doit supprimer l’industrie. Ou s’en remettre à elle totalement, en mendiant quelques gouttes de remèdes aux laboratoires à poisons (…) À réduire les questions politiques et anthropologiques à des problèmes techniques, on se condamne à laisser trancher les spécialistes. (…) Nul à ce jour n’a trouvé d’autre moyen de transformer les idées en force matérielle, et la critique en actes, que la conviction du plus grand nombre. Nous soutenons que les idées sont décisives. Les idées ont des ailes et des conséquences. Une idée qui vole de cervelle en cervelle devient une force d’action irrésistible et transforme la réalité. C’est d’abord une bataille d’idées que nous, sans pouvoir, livrons au pouvoir, aussi devons-nous être d’abord des producteurs d’idées. Pour produire des idées, nous nous appuyons d’abord sur l’enquête critique, aliment et condition première, quoique insuffisante à toute action. »
« Pour l’enquête critique », Pièces et main d’oeuvre, oct. 2005
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/avis_aux_opposants_a_la_5g.pdf
Reniflant l'air du temps sécuritaire, les élu.e.s de Marcillac-Vallon (certains ou tous ?) réfléchissent aussi à l'installation d'une ou plusieurs caméras. Une délibération devrait prochainement arriver, à surveiller.
Avis à la population : Marcillac continuera t-elle d'être la charmante bourgade à la vitalité associative débordante, ou deviendra t-elle la morne plaine sécuritaire du Vallon ?
Manifestez-vous lors des conseils municipaux et de toutes les autres manières de votre choix, le temps presse !
La Ligue des Droits de L'Homme de Rodez s'est saisie de ces attrayantes idées municipales et questionne, dans le courrier suivant, nos édiles :
https://ccaves.org/blog/wp-content/uploads/LET_LDH_InstallationCamera_Maires_20200928_1.pdf
La LDH de Millau s'interroge quant à elle sur la (ou les) caméra(s) thermique(s) de La Cavalerie, dont une installée à l'entrée de l'école obligerait les enfants, parents, personnels et enseignants à passer dessous. Ce qui semble être en contradiction avec l' Ordonnance du Conseil d' État du 26 juin 2020 : la mairie de La Cavalerie serait-elle dans l'illégalité ? Avis aux sud-aveyronnais.
https://ccaves.org/blog/wp-content/uploads/CP_CE_Ordonnance_ContreCamerasThermiques_20200626.pdf
Nauviale, Marcillac, La Cavalerie (une pensée pour Conques au sujet de laquelle nous reviendrons) le concours « Nos élus aveyronnais ont du talent » s'annonce serré ! collectif vallon.
nouvelle pollution électromagnétique dans l'Essonne à Châlo saint Mars.
installation d'une antenne de 35 m de haut à vingt mètres de la première...
Les antennes des tours émettent à des niveaux de fréquences variant entre 865 MHz et 2600 MHz (4G) bande B7 ou 2400 MHz à 5350 MHz en (Wi-Fi, Bluetooth) portée 50 m en intérieur. Les tours et antennes émettent des radiofréquences, qui sont des radiations faisant partie du spectre électromagnétique, de type non ionisant. Ces tours émettent des ondes et en reçoivent constamment, l’environnement et les êtres vivant à proximité sont irradiés à long terme. Contrairement à d’autres sources de pollution environnementale comme le plomb, la fumée de cigarettes, etc, toute la population est exposée à ce type de radiations. Ces tours peuvent émettre et recevoir jusqu’à des kilomètres de distance. L’impact des ondes électromagnétiques émises par ces tours et antennes est proportionnel à la distance des habitations et immeubles où vivent, où travaillent des gens, à la durée de l’exposition de ceux-ci ainsi que à la puissance des radiations. Des études scientifiques ont examiné l’impact de ces trois facteurs, en particulier la distance entre les tours de téléphonie cellulaire et les habitations.
Sachons d’abord que l’impact sur la santé de ces structures (comme celui des équipements qui y sont reliés, tels les téléphones cellulaires) n’a pas été évalué avant qu’elles soient mises sur le marché, à l’exception de leurs effets thermiques (capacité de brûler la peau), et que les valeurs limites d’exposition (à ne pas dépasser) n’ont été conçues que pour ces effets thermiques, négligeant l’impact des effets biologiques. Or, les premières études scientifiques sur les tours et antennes de téléphonie cellulaire datent de la fin des années 90. Depuis, des dizaines d’études ont été réalisées, dans divers pays du monde, sur les effets biologiques de ces tours et antennes, en utilisant différentes méthodes. Elles ont révélé plusieurs types d’effets, reliés à l’augmentation croissante des émissions d’ondes électromagnétiques dans notre environnement, depuis plus de 25 ans. Pour protéger les populations des effets biologiques les antennes doivent être posées après concertation à une distance minimum de 300 m de la première habitation. A noter que les personnes qui ont basculé au cours de leur vie dans l'EHS sont obligées de s'éloigner de plus de 800 m. Voir également les nouvelles normes.
Les résultats de ces études scientifiques révèlent des liens entre l’exposition aux tours/antennes relais et ce qui suit :
-
changements dans les niveaux d’hormones et de neurotransmetteurs ;
-
présence de signes précurseurs de diabète mellitus ;
-
développement de cancers ;
-
symptômes d’électrohypersensibilité, qui touchent en particulier le système nerveux central, le système cardiovasculaire ainsi que le système cutané ;
-
palpitations et arythmie.
le Big Data augmente les inégalités
La mathématicienne Cathy O'Neil a démontré que le Big Data augmente les inégalités et est néfaste à la justice sociale, notamment à cause de I'usage d'algorithmes discriminatoires. De plus, Ies géants du numérique, tel qu'Apple,sont des champions de l'opacité fiscale, évitant le plus possible de payer des impôts. La fiscalité et Ie pouvoir de redistribution qu'elle donne aux États est un vecteur très important de réduction des inégalités. En évitant le plus possible d'y contribuer les grandes entreprises du numérique sont un frein aux politiques sociales et par conséquent, un frein aux politiques environnementales. Enfin, I'économie du numérique est également génératrice d'inégalités par les nouveaux travailleurs précaires qu'elle engendre. Une anecdote éloquente est que Jeff Bezos, le PDG d'Amazon, a été élu "pire patron au monde" par la confédération syndicale internationale. À la lecture de ces nombreux éléments, il apparaît évident que non seulement la transition numérique ne peut être le moteur de la lutte contre le réchauffement climatique, mais qu'elle peut également constituer une menace pour les nombreux défis écologiques de notre époque, ll semble même que le caractère "moderne" qu'on lui attribue sans arrêt soit aussi une illusion. Alors qu'on vante souvent son côté "décentralisé" et "horizontal", le marché du numérique est capté par quelques énormes sociétés. De plus, les habitudes du vieux monde semblent toujours prévaloir Ainsi, 80 % des cadres de Google sont des hommes, tandis qu'en France, seuls 20 % des "start-up" du numérique sont créées par des femmes (contre 50 % pour les entreprises du secteur industriel). Créatrice d'illusions, génératrice d'inégalités et passéiste, la transition numérique est loin de l'image parfaite qu'on lui donne. Plutôt qu'une solution novatrice, elle semble plutôt être une partie intégrante du problème : notre système économique actuel et son paradigme centré sur la croissance. Ernesto Jlhelem
antenne relais installée sur le château d'eau qui jouxte l'école
Bonjour, Je suis directeur de la petite école de deux classes de Chalou-Moulineux. J'habite dans l'école. Je suis actuellement en congé formation et reprendrai mon service en mai 2018. Il se trouve qu'une antenne relais vient d'être installée sur le château d'eau qui jouxte l'école. Elle est active depuis le 1er février. La base du château d'eau se trouve à 5 mètres du bâtiment. La hauteur de la tour est de 33 mètres. L'installation a été faite sans aucune information préalable. Les dangers sanitaires et l'exposition à un flux constant d'ondes électromagnétiques d'enfants âgés de 3 à 12 ans n'ont pas été pris en considération. La Mairie s'est contentée de nous délivrer le dossier que Free lui a consigné en nous disant que ce n'était pas dangereux or plus nous nous renseignons, moins cette situation nous semble anodine. Malheureusement, nous n'avons pas agi plus tôt, pendant le chantier d'installation. Cependant, actuellement, nous, tous et toutes, enseignants, employées municipales œuvrant à l'école et parents, commençons à nous mobiliser et à nous constituer en collectif. Nous avons besoin d'informations, de conseils et d'aide. Nous pensons demander pour commencer une nouvelle mesure d'exposition aux ondes. Nous avons pris connaissance du formulaire de demande de mesure et nous comptons le présenter à la Mairie pour qu'elle le signe afin que nous puissions l'envoyer. Je pense que la Mairie, propriétaire des locaux, ne peut pas refuser sinon, peut-on menacer de/ou porter plainte, vu qu'il est stipulé sur le site que le formulaire Cerfa n° 15003*01 "Permet à toute personne qui le souhaite de demander gratuitement une mesure de l'exposition aux ondes électromagnétiques soit dans les locaux d'habitation, soit dans des lieux accessibles au public"? Il y est aussi écrit que nous devons désigner un organisme, une collectivité ou une association agréée pour effectuer la mesure. Qui selon vous est le plus apte à l'impartialité ? Les documents et soit disant tests, délivré par Free, qui dédouanent les uns et les autres de toute responsabilité, me laisse perplexe. Il est hors de question que nous nous en contentions. Nous considérons que pour protéger la santé des élèves, l'application du principe de précaution comme nécessaire. Je suis personnellement atterré de voir avec quelle légèreté tous ces gens (Free, services de l’État et élus), nous imposent leur "cochonnerie" avec la plus grande candeur et avec aussi, beaucoup de mépris pour le bas peuple réactionnaire et ennemi du progrès, que nous sommes. Je crois par ailleurs que l'installation actuelle peut être mise en relation avec les compteurs linky qui vont nécessiter une couverture plus complète du réseau. . Je me sens pour ma part responsable de mes élèves et me sens très affecté et déterminé. Je ne supporterais pas le fait d'apprendre plus tard qu'ils sont tombés malades sans avoir rien fait. Merci par avance de l'attention que vous porterez à notre démarche.
'Scientifiques et médecins alertent
sur de potentiels graves effets sanitaires de la 5G'
- Robin des Toits - 13/09/2017
Plus de 170 scientifiques et médecins de 37 pays demandent un moratoire sur le déploiement de la 5G – cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu'à ce que des études d'impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché.
La 5G augmentera considérablement l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et s'ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu'elle est nocive pour les humains et pour l'environnement.
Le déploiement de la 5G conduirait à une augmentation générale et massive de l'exposition aux ondes du sans-fil alors que les dangers de ces technologies sont établis.
La technologie de la 5G est efficace sur des petites distances seulement. Elle se transmet mal à travers les solides. Il faudra beaucoup de nouvelles antennes-relais, et la nouvelle architecture du réseau exigera une nouvelle antenne toutes les 10 ou 12 maisons en zone urbaine créant de fait une exposition massive à laquelle nul ne pourra se soustraire.
Le déploiement de nouveaux transmetteurs pour la 5G (on les trouvera également dans les foyers, les boutiques, les hôpitaux) devrait générer selon les estimations entre 10 et 20 milliards de connexions (réfrigérateurs, machines à laver, caméras de surveillance, voitures et bus sans conducteur) et constituera l'Internet des objets. Tout cela augmentera substantiellement l'exposition permanente de l'intégralité de la population européenne aux champs électromagnétiques des technologies du sans-fil.
Les dangers de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés.
Plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur « préoccupation sérieuse » concernant l'accroissement permanent et universel de l'exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l'ajout du déploiement de la 5G. Ils font référence aux « nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux d'exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales ». Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress cellulaire, augmentent l'apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d'apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et d'impacts négatifs sur le bien-être. Ces dommages n'affectent pas seulement l'homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d'études.
Pour Etienne Cendrier, porte-parole : "Robin des Toits soutient cet appel de scientifiques et de médecins de grand renom pour que la 5G ne soit pas mise sur le marché : il serait irresponsable et criminel de traiter la population en cobaye alors que les radiofréquences sont peut-être cancérigènes d'après l'OMS ..."
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Contact Presse :
Etienne CENDRIER
etienne@robindestoits.org
Porte-Parole national
le nouveau système permet-il de faire des économies ? Pour qui ?
la maison est chauffée AU GAZ ET AU BOIS !!! témoignage :
Un compteur Linky a été installé chez moi en 2012 (je réside à Noizay, et ma commune était l'une des premières où les tests Linky ont été conduits).
Depuis lors, ma facture d'électricité n'a cessé de grimper en flèche :
45 € / mois en 2011
70 € /mois en 2012 (suite à l'installation de ce compteur)
105 € /mois en 2013
125 € /mois en 2014
150 € /mois en 2015
j'en suis aujourd'hui à 172 € mensuels d'électricité. Soit un total multiplié par 4 en 5 ans, et une augmentation exponentielle de mes factures depuis l'installation du Linky !
Je précise que :
- nous sommes seulement 2 personnes dans notre domicile
LIRE
Communiqué des associations et collectifs anti linky de France signataires
appel à plusieurs journées nationales d'actions anti Linky autour du 05 mai 2018. Ils organisent dans toutes les régions et départements du pays des actions, manifestations, rassemblements, chaînes humaines etc.
Ils appellent les usagers à exprimer leur désaccord en coupant leur disjoncteur électrique dans la nuit du 05 au 06 mai 2018 du coucher au lever.
Ils appellent à l'abandon du programme linky et des compteurs communicants. Ces programmes ne présentent aucun intérêt pour les usagers, ils n'apportent que des inconvénients :
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risques graves pour la santé, captation des données personnelles pour une utilisation commerciale et politique (récente affaire Facebook),
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atteintes aux libertés,
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surfacturations,
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risques d'incendie,
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gâchis environnemental,
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dysfonctionnements et destructions d'appareils électriques,
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menaces et violences exercées par certains poseurs sous traitant,
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harcèlement des récalcitrants.
ENEDIS chargée de la pose des compteurs a institutionnalisé le mensonge pour cacher aux élus locaux et aux usagers les vraies raisons de ce programme.
Ses cadres et en particulier le responsable national du programme linky se déshonorent en colportant des contre vérités, voire en racontant la chose et son contraire à quelques jours d'intervalle.
Les avocats de PRIARTEM assignent ENEDIS en référé
en vue de la dépose d'un compteur Linky
Le 25 mai, Maître François Lafforgue, avocat associé du Cabinet TTLA (Teissonnière, Topaloff, Lafforgue, Andreu & Associés) délivrera une assignation en référé contre ENEDIS devant le TGI de Nanterre au nom d'un particulier afin d'obtenir la dépose d'un compteur installé contre sa volonté.
Priartem travaille depuis quelques années avec ce Cabinet doté d'une solide réputation dans les questions environnementales et sanitaires (amiante, pesticides, essais nucléaires, MCS...). Notre choix a été guidé par les orientations éthiques et militantes du Cabinet lequel a d'ailleurs l'habitude de travailler, sur chacun des dossiers, avec des syndicats ou des ONG. Mais nous avons pu également apprécier ses compétences et le sérieux avec lequel sont traités les dossiers. Les avocats y ont actuellement d'ailleurs en charge plusieurs dossiers concernant la reconnaissance de l'électrohypersensibilité, notamment devant les tribunaux des affaires de sécurité sociale. Nous n'avons, que ceci soit clair, aucun lien d'intérêt avec ce cabinet. Nous avons en revanche déjà avec lui une saine pratique d'échanges pour faire avancer le dossier Ondes et santé d'un point de vue judiciaire.
Maîtres Lafforgue et Mélin, qui suivent avec nous les questions des ondes électromagnétiques, sont prêts à prendre en charge d'autres dossiers. Si vous avez l'intention d'entamer une procédure afin de faire déposer un compteur linky, afin de dénoncer des menaces dont vous auriez été victimes de la part des poseurs... vous pouvez prendre contact avec eux en leur transmettant directement le questionnaire joint dûment rempli à :
https://www.ttla-avocats.com/contact/
ou par courrier :
Cabinet TTLA Paris
29, rue des Pyramides
75001 PARIS
L'équipe de PRIARTEM / Electrosensibles de France
Ce message a été envoyé à generation.ondes@gmail.com
stratégie géniale d’ENEDIS
comment calmer la population
Diffusable et encouragé
Sur la région du Valentinois des dizaines de milliers de Linky sont installés et initialisés, mais il n’y a généralement pas de concentrateur dans le poste, donc pas de CPL sur le réseau BT.
C’est une stratégie géniale d’ENEDIS qui calme la population, car en présence du Linky évidemment il n’y a aucun ressenti !!
Nous contrôlons régulièrement de nombreuses installations Linky et sur plus de 10 postes de transformations un seul possède un concentrateur où d’ailleurs les gens en champs proches sont malades surtout à cause de l’antenne relais omnidirectionnelle colinéaire.
Bien cordialement à tous
Hugo
le conseil municipal de Val Buëch Méouge a décidé de procéder comme Bayonne
Contenu d'un message envoyé aux habitants de Val Buëch Méouge concernant de récents évènements relatifs à la pose des linky.
Meilleures salutations.
MC Monet
Bonjour,
Jeudi 6 septembre le conseil municipal de Val Buëch Méouge a décidé de procéder comme Bayonne en ce qui concerne la pose des linky (qui est programmée chez nous par ENEDIS de janvier à juin 2019 https://commune.app-linky.fr/index.html).
Bayonne a en effet négocié avec ENEDIS pour que ne soient posés les compteurs que chez les personnes consentantes.
http://www.bayonne.fr/fileadmin/user_upload/fichiers/Actualites/Courrier_MairedeBayonne_ENEDIS.pdf
Mais une telle décision, même si elle était retenue par ENEDIS, ne résoudrait pas le problème de la pollution par les rayonnements électromagnétiques du système linky le long des câbles de toute l'installation électrique des logements. C'est le CSTB qui l'écrit : “Dans un logement situé à proximité de logements équipés de compteurs communicants Linky, l’exposition aux signaux CPL existera, qu’il y ait ou non un compteur communicant dans ce logement".
https://stoplinkyblc.blogspot.com/p/2-le-danger-des-ondes.html
De plus, Linky communique avec le transformateur Enedis le plus proche au moyen de la technologie des courants porteurs en ligne (CPL), transformateur qui dessert tout un secteur sans exception.
Mais la commune de VBM n'est pas la seule à espérer par cette nouvelle décision, éviter les brimades des instances "supérieures", et l'idée a pris la dimension d'une véritable épidémie. ENEDIS a donc décidé, malgré l'accord conclu avec la commune de Bayonne, d'équiper tous les bayonnais d'ici 5 ans :
La pétition présentée cet été aux habitants de VBM pour que le conseil municipal refuse la pose des compteurs est signée massivement. Cette action reste à l'ordre du jour. Un refus massif des compteurs, soutenu par la municipalité, pourrait non seulement préserver la vie privée, la santé, l'environnement et le porte-monnaie des habitans de VBM, mais aussi participer à la construction de la cohésion sociale de la commune.
Des réunions publiques sont prévues cet automne afin d'organiser la résistance des usagers qui souhaitent s'opposer à la pose de ces compteurs toxiques et intrusifs. Vous en serez informé.e rapidement.
Pour les informations concernant le département des Hautes-Alpes :
DANS LE LOIRET
Communiqué du Collectif Stop Linky Tarn Sud (Castres)
Ces derniers jours, grosse intervention, avec blocus chez €n€dis à Castres, ou nous avons symboliquement bloqué les entrées et sorties du site.
Pourquoi cette action : dans l'après midi de jeudi nous étions mobilisés au nouveau logement d'un collègue pour une mise en service de l'électricité. L'agent qui est venu à refusé la mise en service au motif que notre ami ne voulait pas du linky.
Il convient de préciser que cette personne à besoin d'un appareil d'assistance respiratoire et se retrouve donc dans son nouveau logement, sans électricité, donc sans chauffage et dans l'impossibilité de pouvoir passer la nuit sans chez lui sans son appareil respiratoire.
Le blocus à duré 4 heures et malgré cela aucune solution n'a pu être trouvée, le responsable d'€n€dis n'a rien voulu savoir.
Une action en justice est donc engagée avec un référé heure par heure, par notre collègue avec le soutien sans faille du collectif.
Nous ne manquerons pas de vous informer sur la suite de cette affaire.
Par ailleurs, on nous signale de nouveau des dysfonctionnements des comptages heures des creuses sur le secteur de Castres.
Pour savoir l’ampleur du dysfonctionnement nous vous invitons à vérifier si vos heures pleines sont comptabilisées.
Pour ce faire il suffit de faire un relevé le soir de l'index heures creuses (HC) et vérifier le lendemain si l'index à comptabilisé la consommation de la nuit.
Merci de nous informer du résultat à : contact-stoplinkytarnsud@lists.riseup.net
Ou par tél : 06 17 98 26 76
Cordialement
Pour le collectif SLTS
Bernard G.
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Patrice ROBIN DES TOITS 81
Projet photographies axé sur l'Électrosensibilité
Dans le cadre d'un projet photographies axé sur l'Électrosensibilité réalisé actuellement en France, une photographe indépendante recherche des enfants affectés par cette pathologie environnementale afin de sensibiliser, davantage encore qu'avec des adultes, le public sur les conséquences dans la vie des personnes affectées.
Si vous connaissez parmi votre entourage des parents ayant (malheureusement) des enfants concernés, pourriez-vous s'il vous plaît vous faire le relais de cet appel ?
S'ils souhaitent contribuer à ce projet, ils peuvent contacter l’association
Cœurs d’EHS à contact@coeursdehs.fr
qui transmettra.
L'autorisation parentale sera bien sûr nécessaire avant d'effectuer tout cliché (en noir et blanc) et plus de détails pourront être donnés aux intéressés par la photographe elle-même.
En vous remerciant par avance pour votre précieuse aide dans cette recherche.
Bien à vous,
Magali Lesure
Présidente de Cœurs d’EHS
Août 2019 ENEDIS a mis en place une stratégie diabolique
Linky et Stratégie : 9 personnes sur 10 ne sont pas malades avec leurs compteurs connectés Linky !
ENEDIS à rendu opérationnelle une stratégie diabolique qui permet de berner non seulement les consommateurs, mais aussi les médias, les juges, les avocats, ainsi que beaucoup de collectifs
Une constatation majeur a émergée : ENEDIS a mis en place une stratégie diabolique qui lui permet de faire poser ses compteurs connecté Linky sans problème ultérieur, car il est constaté que plus de 90 % des Linky ne sont pas connectés.
Dit autrement il est maintenant très difficile de trouver des concentrateurs en ville en conséquence lorsque l’on contrôle les compteurs Linky la majorité ne sont pas sous CPL !
Il est donc fondamental de contrer en médiatisant cette stratégie de pose qu’ENEDIS à mise en place.
Il suffit de brancher simplement l’appareil LDE dans une prise, filmer pendant 20 secondes environ en zoom l’écran pour montrer qu’il n’y a pas de LDE.
Aller ensuite au compteur Linky et appuyer avec deux doigts sur les deux touches en filmant.
Il faut médiatiser cette stratégie géniale d’ENEDIS qui lui permet actuellement d’éviter tous les problèmes liés aux effets biologiques et sanitaires.
Ces reportages courts sont aussi valables pour tous les collectifs et les médias !
Association Nationale NEXT UP
la question des ondes électromagnétiques
Il n’y a aucun risque défini pour le vivant face à la nouvelle technologie radiofréquence 5G.
A la suite d’un article paru dans les D.N.A. du 7 septembre 2019,
N.ROULON nous rappelle le syndrome « tchernobylien » et nous invite à aborder d’autres aspects du contexte. Nécessité pour quelques-uns fait-elle Loi pour tous ?
Monsieur le Rédacteur en Chef,
Une fois de plus, je ne peux que m’insurger contre le traitement réservé dans vos colonnes à la question des ondes électromagnétiques : l’article sur la 5G signé par Jean-Michel Lahire dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 7 septembre 2019 est un modèle de désinformation.
Le ton est donné dès le premier paragraphe : la peur des ondes relèverait de ce que votre journaliste qualifie de « psychose ». S’il s’était documenté sérieusement, il saurait qu’il y a dix ans déjà, l’équipe du professeur Gérard Ledoigt (Clermont-Ferrand) a démontré que des végétaux exposés aux ondes du téléphone portable dans les mêmes conditions que les humains fabriquaient des protéines de stress : les plants de tomate seraient-ils, eux aussi, victimes de peurs irrationnelles ?
Monsieur Lahire passe très vite sur le « 5G Appeal » sans en rappeler les arguments principaux ni mentionner les pathologies imputables aux ondes recensées par les scientifiques à l’origine de cet appel, or ces données auraient été du plus haut intérêt pour votre lectorat.
Suit une double infox de taille : la conclusion des « dizaines d’études » menées sur les ondes serait « sans appel » — « aucun risque pour la santé n’a été constaté ». Si votre rédacteur avait pris la peine de parcourir l’Appel international qu’il ne cite que du bout des lèvres, il aurait constaté que ses auteur.es s’appuient sur plus de 10.000 études qui concluent à la nocivité desdites ondes.
Comme on pouvait s’y attendre, l’aspect politique du problème est escamoté. Monsieur Lahire se garde bien de souligner le fait que l’industrie et les gouvernements s’agitent sans se soucier de l’avis des scientifiques et en l’absence totale de débat démocratique. Bien entendu, il passe sous silence le communiqué du 4 avril 2019 dans lequel l’eurodéputée Michèle Rivasi constate que la Commission européenne n’a pas fait et n’envisage pas de faire réaliser d’étude sur l’impact biologique et sanitaire de la 5G : « La Commission avoue qu’elle ne veut pas savoir… Elle brûle les étapes et ne respecte pas les règles qu’elle s’est elle-même fixées… (Elle) adopte une politique de l’autruche irresponsable… C’est d’autant plus scandaleux que la Commission menace la Belgique de l’attaquer pour infraction si elle ne respecte pas le calendrier de déploiement alors que c’est la Commission elle-même qui se met en infraction en refusant d’appliquer les règles communes et de produire une étude d’impact préalable ».
Quant à la contestation populaire à la 5G, votre journaliste semble la réduire à un phénomène local (cf. le court paragraphe intitulé « Fronde en Suisse ») alors qu’il est international. Au lieu de se répandre en plaisanteries vaseuses sur le popcorn et les cornichons au vinaigre, il aurait pu utiliser à bon escient l’espace généreux qui lui était octroyé en relevant que Mill Valley (dans la Silicon Valley) a interdit la 5G à cause de ses effets sur la santé et qu’à Gateshead (Grande-Bretagne), la population a gagné son procès contre la municipalité en faisant valoir le taux de cancer anormal constaté dans la zone où la 5G avait été déployée. En France, plusieurs associations et collectifs luttent contre le déploiement du Linky et de la 5G, dont Robin des Toits : Monsieur Lahire l’ignorerait-il ?
Pour couronner le tout, il se contente de donner la parole à l’« experte » négationniste de service, selon laquelle « aucun risque pour la santé n’a été démontré » (note 1). S’il avait respecté les principes déontologiques élémentaires, il aurait, a minima, confronté cette position avec celles de nombreux scientifiques comme Martin Blank, du Département de physiologie et de biophysique cellulaire de l’Université de Columbia, selon lequel les rayonnements électromagnétiques tels qu’ils existent aujourd’hui « endommagent les cellules de notre corps et tuent beaucoup d’entre nous prématurément ».
En somme, ce texte est du même acabit que l’article lamentable commis par Luc Chaillot sur le Linky, auquel j’avais réagi au moment de sa parution. Allez-vous attendre, comme vous l’avez fait pour cette dernière technologie (cf. l’article de Thomas Lacondemine publié le 22 août dernier), que l’opinion s’embrase pour vous risquer à tenir un discours pertinent sur la 5G ?
Quoi qu’il en soit, s’il s’agissait pour Monsieur Lahire de montrer à la jeune génération ce qu’il ne faut jamais faire lorsqu’on est un.e journaliste intègre, l’opération est réussie car rien ne manque à sa leçon de malhonnêteté intellectuelle :
-
allégations mensongères ;
-
rétention d’informations cruciales ;
-
minimisation d’aspects déterminants de la question ;
-
mise en exergue de la position négationniste sans instauration d’un débat contradictoire ;
-
ton goguenard destiné à discréditer l’opposition à peu de frais.
Si le trophée de l’enfumage n’existe pas encore, il faudrait le créer à l’intention de Messieurs Lahire, Chaillot et consorts. J’ajoute que la publication de ce texte immonde est d’autant moins excusable que je vous ai fourni le mois dernier les éléments nécessaires à la conception d’un article digne de ce nom : vous ne pouvez pas dire que vous ne saviez pas.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Rédacteur en Chef, mes salutations consternées,
N. Roulon
1 Dans la même veine, certaines personnes, y compris des « scientifiques », ont soutenu ou soutiennent que l’amiante est sans danger, qu’il n’y a aucun lien entre tabac et cancer du poumon, que le nuage de Tchernobyl a épargné la France, que le dérèglement climatique est une vue de l’esprit et que les pesticides de synthèse sont aussi inoffensifs qu’ils sont indispensables… Accorder un quelconque crédit à de telles assertions, c’est se disqualifier du même coup.
le 16 février 2020
Bonjour,
Je viens de féliciter la rédaction en chef des Dernières Nouvelles d’Alsace pour la publication d’un texte qui pose enfin les bonnes questions sur la 5G (en pièce jointe). Comme pour le Linky, on peut néanmoins regretter que les protestations des lecteurs et lectrices contre un premier article inepte et malhonnête aient été nécessaires pour que le quotidien alsacien se mette à publier une information digne de ce nom sur ladite technologie…
Notre seule chance d’échapper à la 5G est de parvenir à faire comprendre à nos gouvernements et aux groupes industriels que non seulement son déploiement se ferait au détriment de la santé publique et de la sécurité des Etats (note [1]), mais encore qu’il s’agit d’un non-sens environnemental et économique (voir la pièce jointe intitulée « La 5G, vraiment utile ? »).
Lors d’une émission récente consacrée aux ondes électromagnétiques (« De causes à effet », France Culture), la Docteure Annie Sasco concluait son propos en disant que l’avenir dont elle rêve pour les enfants de la planète n’est pas celui où 100% des individus seront touchés par le cancer. A nous de faire notre possible pour que cela ne se produise pas, aussi je vous engage à diffuser l’information, à signer les pétitions qui circulent sur la Toile (note [2]) et à interpeller les candidat.es aux élections municipales (voir l’article du Canard enchaîné du 12 février 2020 ).
[1] Le risque d’espionnage et de sabotage (cyberattaque) est très élevé. Songeons au précédent que constitue l’affaire du siège de l’Union africaine en Ethiopie : ce bâtiment était un cadeau du gouvernement chinois et son système de communications avait été installé par Huawei, ce qui avait rendu possible le transfert de données confidentielles vers la Chine.
[2] Outre l’appel international des scientifiques contre la 5G (www.5gspaceappeal.org) et l’ - Appel de 166 astronomes (le 14 janv. 2020) à stopper urgemment le lancement des satellites 5G.
Bien cordialement,
N. Roulon
Madame la Vice-Présidente de la Région GrandEst,
Je viens d’apprendre avec consternation que l’on envisageait de créer un site de production d’équipements pour la 5G en France — peut-être dans le Bas-Rhin. Convaincue que les personnes qui verraient une telle installation d’un bon œil n’ont pas eu accès à une information claire et complète sur cette technologie, je me permets de vous proposer la synthèse suivante (la lecture des pièces jointes est cruciale) :
LA 5G : UNE CATASTROPHE ANNONCÉE
« Installer des dizaines de millions d’antennes 5G sans effectuer un seul test biologique de sécurité est sans doute l’idée la plus stupide que l’on ait jamais eue dans l’histoire du monde. » – Martin L. Pall, professeur émérite de biochimie (Washington State University)
La 5G est encore beaucoup plus dangereuse que les 2G, 3G et 4G, or voici les effets des technologies existantes :
Fertilité réduite
Effets neurologiques / neuropsychiatriques
Dommages à l’ADN cellulaire
Apoptose – Mort cellulaire programmée
Stress oxydatif et effets néfastes des radicaux libres
Problèmes endocriniens (hormonaux)
Excès de calcium intracellulaire
Cancer
Problèmes cardiaques
La Docteure Sharon Goldberg a interpellé le Sénat américain en ces termes : « La 5G est une application non testée d’une technologie dont la science nous a appris qu’elle était nuisible. Dans les universités, c’est ce que l’on appelle faire de la recherche sur des sujets humains ».
Martin Blank, du Département de physiologie et de biophysique cellulaire de l’Université de Columbia, explique que les rayonnements électromagnétiques tels qu’ils existent aujourd’hui « endommagent les cellules de notre corps et tuent beaucoup d’entre nous prématurément ».
Claire Edwards, membre du personnel de l’ONU, a lancé un avertissement fort aux membres de haut rang des Nations Unies, qualifiant la 5G de « guerre contre l’humanité ».
Source : Prominent Biochemistry Professor Warns – 5G is the ‘Stupidest Idea In The History of The World’
Des scientifiques d’une quarantaine de pays ont lancé un appel international contre la 5G, que tout le monde peut signer : www.5gspaceappeal.org (ce texte, disponible en français, mérite d’être lu intégralement). Les rédacteurs et rédactrices de l’appel s’appuient sur plus de 10.000 études qui concluent à la nocivité des ondes électromagnétiques. Pour le moment, l’industrie et les gouvernements s’agitent sans se soucier de l’avis des scientifiques et en l’absence totale de débat démocratique.
Dans certaines régions du monde, la population résiste : Mill Valley (dans la Silicon Valley) a interdit la 5G à cause de ses effets sur la santé ; à Gateshead (Grande-Bretagne), la population a gagné son procès contre la municipalité en faisant valoir le taux de cancer anormal constaté dans la zone où la 5G avait été déployée ; en Suisse, les cantons de Vaud, de Genève et du Jura ont adopté un moratoire contre cette technologie mais sont en délicatesse avec la Confédération, qui les accuse d’outrepasser leurs compétences.
Pendant ce temps-là, que font nos instances dirigeantes ?
Dans un communiqué du 4 avril 2019, l’eurodéputée Michèle Rivasi constate que la Commission européenne n’a pas fait et n’envisage pas de faire réaliser d’étude sur l’impact biologique et sanitaire de la 5G : « La Commission avoue qu’elle ne veut pas savoir… Elle brûle les étapes et ne respecte pas les règles qu’elle s’est elle-même fixées… (Elle) adopte une politique de l’autruche irresponsable… C’est d’autant plus scandaleux que la Commission menace la Belgique de l’attaquer pour infraction si elle ne respecte pas le calendrier de déploiement alors que c’est la Commission elle-même qui se met en infraction en refusant d’appliquer les règles communes et de produire une étude d’impact préalable ».
En France, le Parlement a donné son aval au déploiement de la 5G. En juillet 2019, le Sénat a adopté un texte visant à sécuriser juridiquement ledit déploiement.
Pourtant, il existe des solutions saines et sûres :
Comme le note le Collectif Stop Linky-5G de Montpellier, « Investir dans le développement du réseau de fibre optique permettrait une vitesse de communication 10 000 fois plus grande que celle du sans-fil à l'abri des cyberattaques et sans danger pour la santé et l'environnement ».
Notre seule chance d’échapper à la cette technologie redoutable est de parvenir à faire comprendre à nos gouvernements et aux groupes industriels que non seulement son déploiement se ferait au détriment de la santé publique et de la sécurité des Etats, mais encore qu’il s’agit d’un non-sens environnemental et économique (voir la pièce jointe intitulée « La 5G, vraiment utile ? »).
Lors d’une émission récente consacrée aux ondes électromagnétiques (« De cause à effets », France Culture), la Docteure Annie Sasco concluait son propos en disant que l’avenir dont elle rêve pour les enfants de la planète n’est pas celui où 100% des individus seront touchés par le cancer.
Promouvoir la 5G de quelque manière que ce soit, c’est se rendre complice d’une catastrophe annoncée. C’est aussi favoriser un contrôle de la population incompatible avec les valeurs démocratiques, comme c’est déjà le cas à Amsterdam : https://youtu.be/6Cu8Aq1fpo0
Bien cordialement,
N. Roulon
L’obligation de subir nous donne le droit de savoir
La question de l’un de mes interlocuteurs me fait penser que j’aurais dû clarifier mon raisonnement dans mon dernier message.
Ce qui me paraît farfelu, c’est l’établissement d’un lien de causalité direct entre 5G et Covid-19, la première étant soupçonnée d’avoir provoqué la propagation du second.
Par contre, dans la mesure où les ondes électromagnétiques pulsées affaiblissent notre système immunitaire, il est plausible que la 5G soit un facteur favorisant la pandémie.
Plusieurs observateurs ont noté que la 5G a été déployée massivement dans des zones comme Wuhan, où le virus s’est répandu en premier. En attendant que des études (improbables ?) viennent confirmer ou infirmer l’hypothèse d’un rôle de ladite technologie dans cette affaire, il est permis de s’interroger.
Une chose est certaine : à l’occasion de la crise que nous traversons, la 5G est davantage évoquée. Jusqu’à présent, la population (qui, au demeurant, n’a rien demandé) n’a été ni consultée ni dûment informée des conséquences de son déploiement en termes de santé et de liberté publiques, de sécurité des Etats, d’environnement et d’économie. « L’obligation de subir nous donne le droit de savoir » disait Jean Rostand. Or force est de constater que ce droit, pourtant élémentaire dans des régimes toujours officiellement démocratiques, nous est dénié lorsque nous n’avons pas accès à des sources d’information indépendantes. Souhaitons qu’une population mieux avertie s’empare de la question qui nous occupe et en fasse un enjeu, par exemple lors des prochaines élections municipales pour ce qui est de notre pays.
Portez-vous bien, à l’abri tant de la 5G que du coronavirus !
N. Roulon
information ou propagande ?
réagir à l'article sur la 5G paru dans les DNA le 3 février 2021 en envoyant le message ci-dessous (remplacez mon nom par le vôtre) ou quelques lignes de votre cru à DNAredchef@dna.fr
Monsieur le Rédacteur en chef,
Une fois de plus, je déplore que vos journalistes confondent information et propagande.
Dans un article paru dans les Dernières Nouvelles d'Alsace le 3 février dernier, le délégué régional d'Orange expose à loisir la position négationniste sur les conséquences sanitaires de la 5G sans que la contradiction lui soit jamais apportée. Or la technologie que nous nommons aujourd'hui "5G" a été abandonnée par l'armée dans les années 80 parce que des recherches menées à l'Université de Rennes en avaient montré le danger (donnée vérifiable auprès des scientifiques du Criirem).
Vous réussissez l'exploit de ne faire aucune référence à l'Appel international des scientifiques contre la 5G, à Robin des Toits ou à Priartem, à la Convention Citoyenne pour le Climat, au Haut Conseil pour le climat, au Shift Project, à Extinction Rébellion ou à Zéro Déchet, de ne citer ni Aurélien Barrau, ni Annie Dahan, ni Pierre Le Ruz, ni Martin Pall, ni Michèle Rivasi, ni Gauthier Roussilhe, ni Annie Sasco...
La seule question que je me pose encore au sujet des DNA est la suivante: jusqu'où ira votre irresponsabilité?
Salutations indignées,
N. Roulon
Bonjour Madame,
Permettez-moi de répondre à vos critiques concernant l'article sur l'arrivée de la 5 G d' Orange à Strasbourg . Je précise qu' il s'agissait d' un compte rendu factuel de l' opération destinée à donner une information sur le lancement du réseau 5G à Strasbourg, et pas d'un dossier sur la 5G et son risque potentiel sur la santé, qui mériterait d'être fait je vous le concède.
Pour ma part, je suis journaliste à la rédaction économique et c'est sous cet angle que j'ai traité le sujet,non sans avoir posé des questions sujet de l' impact des ondes 5 g sur la santé, et en rappelant que les doutes de l' Eurometropole sur cette technologie au plan sanitaire, n'étaient pas levés. Et à ce propos, nous a avons fait réagir l'élue de l'Eurometropole en charge du dossier dans un article complémentaire.
Cela etant, je comprends tout à fait vos inquiétudes concernant l' impact sanitaire de la 5g.
Mais il faudra attendre un peu pour avoir un vrai dossier sur le sujet. Je crois qu' un rapport de l' Anses doit sortir en mars.
Cordialement
Isabelle Nassoy DNA rédaction économique
Madame,
Je vous remercie pour votre réponse, mais ne partage en rien votre analyse.
1) L'affirmation "aucune des nombreuses études faites ne montre le lien avéré entre 5G et électrosensibilité", qui ne fait l'objet d'aucune réserve alors qu'elle pose plusieurs problèmes, ne relève ni d'un "compte rendu factuel de l'opération destinée à donner une information sur le lancement du réseau 5G à Strasbourg" ni d'un traitement de la question sous l'angle "économique".
2) Compte tenu des conflits d'intérêt qui caractérisent les membres de l'Anses, je ne vois pas ce que l'on peut raisonnablement attendre du rapport annoncé.
3) Votre texte s'inscrit dans le droit fil de ce que l'on a pu lire sur les ondes dans les DNA jusque-là: à de très rares exceptions près (cf. Chloé Grasser-Steck), les risques sanitaires des champs électromagnétiques pulsés sont systématiquement niés ou minimisés par vos collègues alors même qu'ils ont été démontrés par des milliers d'études.
Pour faire amende honorable et renouer avec la mission d'information qui est la vôtre, pourquoi ne pas demander un entretien au Professeur Le Ruz (en copie de ce message), qui a mené des recherches sur la 5G et co-fondé le seul centre d'étude des ondes indépendant en France, le Criirem?
Cordialement,
NRoulon