courrier des lecteurs
Madame, Monsieur,
je vous ai déjà alerté sur la problématique de la 5G à l’occasion de la parution du numéro spécial sur les « lanceurs d’alerte ».
Comme il n’y a eu aucune réaction de votre part, il est important de relancer sur le sujet.
Politis, presse de « gauche » à l’esprit pourtant « indépendant », devrait finir par s’interroger sur la technophilie, quand ce n’est pas la technolâtrie béate, des « gens de communication » (des TIC) ne s’interrogeant pas sur le basculement civilisationnel irréversible vers le tout-électronumérique mondial aux conséquences écologiques, sociétales et POLITIQUES désastreuses.
Cette « révolution » se fait à rebours des valeurs sociales et humanistes étendues à tout le vivant que de trop rares éveilleurs de conscience dans ce pays et dans le monde défendent de plus en plus (et que vous ne suivez pas, hélas).
Il y va ni plus ni moins de la survie du végétal, du monde animal et de celle de l’Humain.
La 5G et son monde porte atteinte à notre santé, permet de nous surveiller en permanence et nous conduit à un monde hyperconnecté qui est un avant-goût de cette société guidée par la machine qui nous désapproprie de notre libre arbitre et nous conduit tout droit au transhumanisme. Côté humain, cette numérisation à outrance fera que les robots remplaceront les Humains qui deviendront, pour la plupart d’entre eux des sous-robots dans une société inégalitaire totalitariste ; on aura ces sous-humains déconnectés que les transhumanistes appellent les "chimpanzés du futur".
Politis a-t- il conscience de notre devenir sociétal chinois rampant mais accéléré –car là est bien la question que devraient se poser des « consciences de gauche » ?
Il y a aussi une relation très forte entre ce monde de la 5G et le changement climatique. On peut même dire que ce qui se produit actuellement avec les multiplications des installations d’antennes 5G aura des conséquences sur le climat ; notamment avec l’accroissement considérable de la consommation en électricité. La 5G est ce monde avec des milliards d’objets connectés électronumériques qu’elle nécessite ; elle est un monstre énergivore qui consomme une quantité de ressources extractivistes fossiles et polluantes, loin de nos yeux, dans des conditions sociales souvent épouvantables, dont très peu est recyclable –ce qui est bien documenté.
Ce technosolutionnisme de gabegie et d’ébriété électronumérique, d’ « innovations disruptives » pseudo-« progressistes », va a contrario de l’urgence de sobriété dans un monde fini.
Dans votre numéro 1620 de fin septembre 2020, vous aviez sollicité François Jarrige pour un dossier sur la 5G. Vous devriez le relire et lire son "On arrête (parfois) le Progrès" dont même une critique du Monde n’ a rien eu à redire. Lisez aussi "Ne plus se mentir de Jean-Marc Cancille".
Sachez que depuis le règne de François Hollande et amplifié sous la macronie, les maires ont vu leur droit de veto supprimé et leurs marges de manœuvre de plus en plus réduites dans le domaine des antennes-relais comme dans celui des fermes d’éoliennes appartenant souvent à des fonds de pension ou des groupes d’assurance étrangers. Vive le capitalisme « Vert », camarades ?
Tout ceci, vous le savez, ou pouvez le savoir, mais il semblerait que vous ne vous rendiez pas vraiment compte de l’extrême gravité de la situation.
Le collectif ACCAD (https://collectif-accad.fr) a sollicité, durant les périodes électorales de ce début d’année 2022, les principaux acteurs politiques de la région du Nord/Pas-de-Calais sur le sujet de la 5G et de son monde ; aucune réponse sérieuse : on semble nier ce problème qui est pourtant gravissime. C’est désolant.
C’est pourquoi il est important que Politis revienne sur ce sujet que vous avez oublié dans le dernier numéro spécial.
Il est important d’insister sur un dernier point.
Depuis le 1er mars 2022, une Initiative Citoyenne Européenne STOP 5G a été lancée. Elle permet aux citoyen.nes de chacun des 27 pays de signer une pétition. Cette pétition sera close le 28 février 2023.
Il faut obtenir 497 025 signatures. Au 25 décembre 2022, 45 391 ont signé.
Fin décembre, notre pays se classe 20° sur 27 ! Loin derrière la Slovaquie, le Danemark, l’Espagne … Nous devons réagir pour ne pas faire plaisir -notamment- à MM. Macron et Breton (Français, commissaire européen au numérique et au marché intérieur, ancien PDG d’Orange et d’ATOS, grand « pantoufleur » de notre République jusqu’au Directoire de la CE).
Espérons que Politis enfonce le clou bien avant le 28 février 2023.
Voici ce que demande la pétition pour l’essentiel :
Le déploiement de la 5G met en péril nos droits à un environnement sain, à la liberté et à la vie privée.
Nous demandons à la Commission de proposer une législation pour protéger les citoyens et l'environnement de ces menaces :
Les humains, la faune et la flore subissent les effets néfastes des rayonnements. Les valeurs limites d'exposition actuelles n’offrent pas de protection suffisante, en particulier pour les personnes vulnérables (enfants, femmes enceintes, malades, personnes âgées), les animaux, les insectes pollinisateurs et les plantes.
Adopter une réglementation pour protéger toute vie contre les radiofréquences et les rayonnements micro-ondes
Adopter une réglementation plus stricte pour protéger l'environnement de tous les impacts de la 5G et de la digitalisation
Adopter une protection efficace des données pour préserver notre vie privée, notre sécurité et notre liberté
Il est donc urgent de signer et de faire signer la pétition :
https://eci.ec.europa.eu/021/public/#/screen/home
Je vous souhaite une bonne fin d'année.
Pierre ROSE
5G et Covid-19
Les études de plus en plus nombreuses d’épidémiologues et cancérologues de réputation internationale ont tiré la sonnette d’alarme sur l’accumulation des ondes artificielles pulsées et sans fil dans notre environnement. En toute logique, la 5G surajoutée, étant pire en fréquences plus élevées, ne peut être bonne pour notre barrière immunitaire et notre organisme (comme pour tout le vivant).
Martin Pall vient de franchir le pas (cf. doc ci-joint). Nous espérons que d’autres pointures internationales le soutiendront.
Cela fait bien 20 ans que la dictature chinoise expérimente sans précaution les nouvelles technologies sur ses 1,4 M de cobayes entassés dans des mégalopoles souvent insalubres et avec un manque d’hygiène qui est le pire existant en Extrême-Orient.
Comme les Américains avaient du retard, ils se sont empressés de développer la 5G (et maintenant la 6G !). Celle-ci par sa vitesse facilitant le « crédit social », la surveillance de masse dans ces merveilleuses smart cities que l’on veut imposer chez nous également.
Le militaire et le civil utilisant la 5G, qui a donc besoin de sa vitesse ? Pas la médecine (on opère déjà avec l’IA, et la fibre et la 4G suffisent) ni quoique ce soit d’autre du monde civil (la vitesse de téléchargement de vidéos à ce prix-là, ce n’est pas sérieux), mais bien les polices et les armées (vitesses de robotique, des drones, des canons, des missiles, interceptions instantanées des récalcitrants ou ennemis etc.).
C’est bien pour ça que le dernier sommet de l’OTAN s’est félicité de l’avènement de la 5G : pour une fois, les armées profiteront des installations du civil privé (le GPS appartient à l’US Army et il peut le dérégler sectoriellement à tout moment, Galileo étant civil et pouvant être utilisé à des fins militaires).
Le refus de la 5G doit être élargi à celui de la smart city. Nos politiques ont démissionné face à ce technototalitarisme en marche et si la société civile ne réagit pas (mais il faudra qu'elle finisse par sortir de la sidération des outils numériques à commencer par le smartphone), les conséquences en seront terribles pour la planète et notre environnement céleste (un assassinat en cours), notre santé, nos libertés.LIRE
Bernard Neau
les conséquences d'un black-out prolongé
Plus de téléphone ni d'internet, plus d'eau courante, plus d'essence,
plus de carte bancaire, impossibilité de retirer des espèces au
guichet, d'acheter des médicaments car les pharmacies n'étiquettent plus les prix...
Et 58 Fukushima sur les réacteurs nucléaires français.
Telles sont les conséquences d'un black-out prolongé.
Les réseaux dits "intelligents" Linky, en supprimant les barrières physiques qui protègent actuellement la France contre le black-out généralisé, rendent inéluctable cet événement aux conséquences inévitablement dramatiques et insurmontables.
ENEDIS (ex-ERDF) prétend que la sécurité informatique du Linky
serait "garantie" par l'Agence nationale de sécurité des systèmes
informatiques (ANSSI).
Mais depuis 1 mois, le directeur de cette agence Guillaume Poupard ne répond pas à mes demandes, alors que je lui ai transmis mon article sur les conséquences d'un black-out prolongé, écrit en 2012 mais que je n'avais pas diffusé pour éviter qu'il tombe entre les mains de personnes mal intentionnées.
Il lui sera facile d'être aux abonnés absents lorsque le black-out
surviendra.
Qui pourrait lui expliquera que c'est son rôle d'anticiper car avec le
Linky le black-out ne relève plus de la science fiction ?
261 communes à ce jour ont refusé le Linky par une délibération du
Conseil municipal, un voeu ou même un arrêté de la maire, comme à
Bondy (Seine-Saint-Denis, 53.000 habitants). Parmi elles, les grandes
villes d'Aix-en-Provence (140.000 hab.), Caen (108.000), Melun
(39.000), Bagnolet (34.000) et Yerres (28.900 habitants, député-maire
Nicolas Dupont-Aignan).
Au total, plus de 1,1 million de personnes vivent aujourd'hui dans des
villes ayant refusé le Linky.
http://www.santepublique-editions.fr/objects/liste-par-population-communes-refus-linky.pdf
Ils ont été signifiés par voie d'huissier à 15 des 16 destinataires
mentionnés, parmi lesquels les locataires de l'Elysée et de Matignon :
Les Cahiers de doléances des citoyens et des élus de la République
française contre Linky, Gazpar et Cie, signés en dix jours par plus de
1600 personnes :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/1cahiers-doleances-citoyens-elus-contre-linky-gazpar-et-cie.pdf
(60 pages d'arguments juridiques et techniques de refus du Linky)
Seule l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'environnement et
du travail (ANSES) n'a pas reçu sa signification pour la raison
suivante : elle n'a plus de président ! "Atteint par la limite d'âge",
le professeur Didier Houssin aurait quitté cette fonction (quand ?)
sans être remplacé... Mais le site de l'Anses le donne encore président...
https://www.anses.fr/fr/content/le-professeur-didier-houssin-nomm%C3%A9-pr%C3%A9sident-du-conseil-d%E2%80%99administration-de-l%E2%80%99anses-0
Son départ précipité non annoncé aurait-il un rapport avec le fait
"qu'une de (s)es enfants est employée par un cercle de réflexion,
Think tank en anglais, de l’Institut Véolia", gros installateur de
compteurs communicants individuels d'eau, largement mis en cause dans
les Cahiers de doléances et qu'il a préféré partir avant qu'ils ne lui
soient remis, s'appliquant ainsi à lui-même le principe de précaution ?
http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-soc/13-14/c1314016.pdf
(voir sa déclaration, p. 4, durant son audition du 13 novembre 2013,
avant sa nomination à la présidence de l'Anses par décret du 2 décembre 2013)
Selon le Who's Who, son anniversaire est le 5 juin. Le gouvernement a
sans doute oublié de le lui fêter cette année, raison pour laquelle il
n'a pas été remplacé avant cette échéance pourtant prévisible...
Tout cela mériterait d'être tiré au clair.
Pendant ce temps, ENEDIS poursuit l'installation forcée du Linky.
Elle vient d'attaquer en justice les communes de PLOUGUERNEAU et de CAST (29). La première, pour lui avoir écrit deux simples lettres lui demandant de respecter le refus individuel des habitants et de ne pas installer le Linky dans les immeubles appartenant à la commune ;
la deuxième, pour avoir pris un moratoire sans valeur juridique et
qui n'est même pas respecté.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/compteurs-linky-le-maire-de-cast-au-tribunal-4524451
http://www.letelegramme.fr/finistere/cast/compteur-linky-enedis-attaque-cast-en-justice-28-09-2016-11234954.php
A Maisons-Alfort, les poseurs de Linky ont appelé la police, prétextant que les habitants qui refusaient le Linky étaient armés. La police, armée de mitraillettes, a plaqué les habitants au mur pour les fouiller, cependant que les poseurs en profitaient pour poser des Linky.
Mais ces poseurs ne mettent désormais plus le bout de leur nez dans cette résidence de 159 logements sociaux depuis que 7 habitants ont envoyé à ENEDIS la "sommation de ne pas faire" par voie d'huissier :
http://www.santepublique-editions.fr/agir-avec-vos-voisins-contre-l-implantation-des-compteurs-linky-dans-votre-immeuble-c.html#sommation
http://www.santepublique-editions.fr/kit-complet-de-lutte-contre-linky-ml#erdf
A ce jour plus de 900 personnes ont agi de même avec succès depuis le début du mois de juillet 2016, alors qu'auparavant les poseurs de Linky passaient allègrement outre les lettres recommandées de refus des abonnés, installant des Linky de force dès lors que les compteurs étaient accessibles.
Ne pensez-vous pas qu'il serait grand temps que votre média mène l'enquête, au-delà des polémiques, et relaye ces informations ?
Bien sincèrement à vous,
Annie Lobé
http://www.santepublique-editions.fr/Linky-l-essentiel-de-l-enquete.html
http://www.santepublique-editions.fr
Voici les emails adressés à Guillaume Poupard, directeur de l'ANSSI :
(Pour toute réponse, une fin de non recevoir téléphonique, ce jour.)
Monsieur le directeur de l'Anssi,
J'ai pris contact avec votre secrétariat téléphoniquement et par mail
le 30 août 2016 pour solliciter votre participation à une réunion
du 8 septembre dernier sur le Linky, à partir de 21h.
Il m'a été répondu téléphoniquement que vous n'étiez pas disponible ce soir-là. J'ai alors demandé à vous rencontrer, ce qui a été noté par mon interlocuteur.
Le 30 août également, je vous ai envoyé par mail mon article de 2012 sur les conséquences d'un black-out prolongé, article que je vous ai renvoyé une nouvelle fois le 24 septembre.
Ces envois n'ont suscité de votre part aucune réaction.
Aujourd'hui, je vous demande à nouveau, par mail cette fois, de bien vouloir me recevoir afin d'évoquer les conséquences des réseaux dits "intelligents" Linky sur la sécurité électrique de la France.
Je vous remercie de bien vouloir me répondre.
Bien sincèrement à vous,
Annie Lobé
Journaliste scientifique indépendante
http://www.santepublique-editions.fr/Linky-l-essentiel-de-l-enquete.html
Chers tous,
Je viens de prendre le temps d’étudier les nouvelles « CONDITIONS GENERALES DE VENTE - OFFRE ELECTRICITE FIXE » d’octobre 2016, avec sa pièce jointe « SYNTHESE DES DISPOSITIONS GENERALES RELATIVES A L’ACCES ET A L’UTILISATION DU RESEAU PUBLIC DE DISTRIBUTION BASSE TENSION : Clients en contrat unique avec une puissance inférieure ou égale à 36 kVA ».
J’ai reçu copie du contrat type entre Enedis et le fournisseur Lampiris.
Il faut savoir que les nouvelles conditions ne se limitent pas à ses 9 pages denses en mini caractères d’imprimerie sur 2 colonnes…
Font également partie du contrat les documents suivants accessibles uniquement sur le site internet www.enedis.fr ou auprès du fournisseur :
1° le CONTRAT GRD-F
2° le CONTRAT Unique (CUFDE) ou « Offre commerciale électricité ‘Energie moins chère’ » dite acte unilatéral du fournisseur
3° Le Cahier des charges de concession publique applicable à la zone de déserte du client
4° les informations tarifaires actualisées (disponible chez le fournisseur d’électricité - internet, téléphone ou par écrit)
5° Le Formulaire de rétraction du contrat (disponible chez le fournisseur d’électricité ou en pj au contrat)
6° La Norme NF C15-100 obligatoire pour l’installation électrique intérieure du client compatible avec le réseau de distribution d’électricité d’Enedis
7° Le Catalogue des prestations et services d’Enedis (site internet d’Enedis ou auprès du Service Clients)
8° Le Référentiel clientèle (l’ensemble des procédures applicables par Enedis, le fournisseur et le client dans les diverses situations d’exécution du Contrat, disponible sur le site internet d’Enedis)
9° Le Tarif réglementé (par la CRE) tel que publié au Journal officiel ou le Tarif de première nécessité (TPN) prévu par le Décret du 8 avril 2004 et ses mises à jour : le fournisseur - et non Enedis - a l’obligation d’information tarifaire envers son client
10° Le Contrat d’injection d’Enedis, dans le cas où le client est aussi producteur d’électricité (disponible auprès d’Enedis).
Voilà qui est clair, n’est-ce pas ?
Je n’ai pris le temps, pour l’instant, que d’étudier les 2 premiers documents : les Conditions générales et son annexe, la Synthèse.
Voici ce qui en ressort, en résumé (un document d’analyse détaillée suivra dès que j’aurais pu le préparer) :
1° Enedis s’auto-proclame propriétaire des compteurs électriques (appareil de comptage), contrairement à la loi et à la jurisprudence.
2° Les données personnelles et de consommation du client sont violées de façon flagrante :
a) Enedis délègue au fournisseur son obligation de fournir au client une information préalable à la signature du contrat ; ce qui revient dans les faits à autant de procédures d’information différentes qu’il y aura de fournisseurs ; cela comprend le consentement informé et préalable du client par rapport à la collecte et l’utilisation de ses données ; une fois le contrat signé, Enedis et le fournisseur font ce qu’ils veulent des données ;
b) Aucune information précise et claire n’est fournie au client concernant la définition, la nature, les différents types de données, leur traitement, leur utilisation et leur partage à des tiers ; il y a au moins 4 ou 5 types de données différentes ; chacune nécessiterait un consentement spécifique ;
c) Le consentement du client quant à l’utilisation de ses données personnelles et de consommation est soit « présumé ou implicite » soit « obligatoire » : une aberration clairement contrevenant les directives du CNIL, la Directive européenne relative aux système de comptage et les engagements publics d’Enedis.
3° Ne client ne peut céder aucune de ses obligations découlant du Contrat alors que le fournisseur peut les céder à tout sous-traitant « moyennant simple notification au client » ! Quid pour les données du client liées au contrat ! Aucun préavis, aucun consentement ni refus prévu pour le client.
4° Les formules tarifaires ont évolué dans ce contrat car plusieurs sont possibles, au choix du client : reste à savoir comment l’obligation d’information tarifaire du fournisseur sera remplie par ce dernier…
5° Les droits de recours en cas de désaccord, avec ou sans demande d’indemnisation, concernant le tarif, la facturation, le comptage, les services de dépannage, d’information, l’interprétation du contrat donnent droit à diverses options auprès d’Enedis, du fournisseur, du Médiateur de l’énergie et des tribunaux, auquel se rajoute un recours en réclamation la première année du contrat auprès de la Fédération UFC-Que Choisir ou sa filiale SASU QUE CHOISIR.
6° A savoir que cela impose à tous les abonnés utilisant ou non le droit de réclamation à Que Choisir, une sur-facturation obligatoire entre 5 à 14 € intitulée « Frais de participation à l’opération ‘Energie moins chère ensemble’ (article 20) le prix dépendant si le client est abonné-membre de Que Choisir ou non ? ! ? On comprend mieux maintenant l’approbation de Que Choisir du déploiement du système Linky lui rapportant au maximum 35 millions de foyers x 14 € / contrat de souscription ; les sommes sont prélevées sur la facture du client par le fournisseur qui les verse « intégralement à la SASU QUE CHOISIR ». Quel bel arrangement !
7° Absolument rien dans ces documents ne mentionne les options futures relatives aux « objets connectés » au compteur Linky que le fournisseur sera en mesure de proposer au client en fonction des évolutions technologiques du système de comptage Linky… ni sur les options de refus du client.
8° En cas de problèmes techniques avec la domotique intérieure au foyer du client suite au raccordement et à la signature du contrat, Enedis se décharge d’abord de toute responsabilité pour ensuite accepter de traiter des réclamations avec demande d’indemnisation qui découleraient de sa responsabilité reçues par écrit par lettre R A/R dans les 20 jours du sinistre ou de sa découverte par le client. Comme actuellement, Enedis seul détermine si le sinistre découle ou non de sa responsabilité.
9° Comme par le passé, le contrat peut être modifié unilatéralement par Enedis et les modifications seront « portées à la connaissance du client par l’intermédiaire du fournisseur ».
En conclusion, le traitement des données et la question du consentement du client sont les points majeurs d’opposition à la formulation de ce contrat. Suivent le droit d’information préalable à la signature du contrat, la complexité du régime tarifaire et des clauses de règlement des conflits.
Il serait impératif pour le collectif de porter ses préoccupations à l’attention de tous les partis intéressés : L’Etat, ses institutions et ses élus, Enedis et les autres fournisseurs, tous les intervenants intermédiaires (LDH, Que Choisir, Priartem, Artac, Robin des Toits, Annie Lobé, Stéphane Lhomme, FNCCR, UMF, SDE24, Préfecture) et nos élus locaux et mairies anti-Linky pour les conforter dans leur compréhension des risques.
La préparation d’un Communiqué de presse pour les média serait approprié.
Il nous faudrait peut-être, au préalable, vérifier que ce document sera celui effectivement diffusé par Enedis auprès de tous les fournisseurs éventuels à travers la France.
A étudier et diffuser largement…CCC24
Déni de démocratie ?
http://copros-libres-saint-denis.over-blog.com/2016/10/linky-une-aventure-pas-banale-du-tout-au-162-bis-avenue-du-president-wilson.html
https://www.nosdeputes.fr/14/seance/6323#inter_512c634f63f17fbd28a2d729e27802ee
Les compteurs Linky deviennent un vrai sujet de préoccupation. Lors d'une réunion houleuse qui s'est tenue récemment dans ma circonscription, des médecins ont témoigné que certains de leurs patients souffraient de maux de tête ou d'insomnies à la suite de l'installation de ces compteurs. Des études scientifiques traitent-elles de cette question ? Pouvons-nous rassurer nos interlocuteurs ? Ce sujet monte dans le pays. Il préoccupe un grand nombre de nos concitoyens au-delà des élus. La question de la protection des données constitue également un motif d'inquiétude.
Le déploiement des compteurs Linky donne lieu à la création de collectifs d'opposants un peu partout sur le territoire. Êtes-vous saisis par de nombreux consommateurs sur ce sujet ?
Depuis l'ouverture des marchés de l'électricité et du gaz naturel, il semble que les factures aient augmenté de 34 %. Pouvez-vous nous confirmer ce chiffre ?
Vos services sont de plus en plus sollicités par des consommateurs en difficulté pour régler leurs dépenses d'énergie. Ces réclamations représenteraient 20 % des saisines. Quelles sont les modalités de votre action sur ce sujet ?
Linky est contesté sur les territoires où de nombreux collectifs de citoyens se créent. Ils sont très actifs et diffusent de l'information annonçant, par exemple, que le déploiement des compteurs nécessitera l'implantation de nombreuses antennes, ou qu'ils seront la propriété des élus locaux et non des opérateurs, ce qui change tout en termes de responsabilité. Qu'en est-il précisément ?
À titre personnel, j'ai rencontré un problème avec mon opérateur qui m'a informée que j'avais résilié mon contrat, alors que je n'avais rien demandé. J'ai constaté sur internet que je n'étais pas un cas isolé – EDF diffuse même des modèles de courrier à ce sujet ! Les litiges portant sur cette question sont-ils en augmentation ?
Monsieur le Médiateur, avez-vous été saisi par des particuliers qui refuseraient l'installation du compteur Linky, voire par des collectivités territoriales ?
Hervé Pellois
Les maires s'interrogent de plus en plus sur la possibilité d'empêcher l'installation des compteurs Linky dans leur commune.
Bonjour,
Désolé pour ce long mail si vous lisez sur un smartphone… Je travaille actuellement sur une bibliographie d’études à charge des effets biologiques négatifs des rayonnements électromagnétiques artificiels. J’ai focalisé essentiellement (mais pas seulement) sur les études des risques de la téléphonie mobile, sur les études les plus récentes depuis dix ans (qui tiennent compte des plus anciennes) et enfin sur les études expérimentales et épidémiologiques qui concernent directement les êtres humains (j’ai écarté toutes les études sur l’animal, notamment sur les rats et les souris qui sont nombreuses à être à charge).
J’ai été motivé par le fait que j’en avais assez de lire dans les expertises officielles (notamment dans le dernier rapport de l’ANSES de mars 2018) que « les connaissances scientifiques actuelles ne mettent pas en évidence de lien de cause à effet entre les symptômes dont souffrent les personnes se déclarant EHS et leur exposition aux ondes électromagnétiques ».
Cette assertion déjà ancienne est largement assumée par les organisations de référence nationales (Académie de Médecine) et internationales (OMS, IARC, ICNIRP), les responsables politiques et les médias. Une conclusion peut être ancienne mais fausse.
Je voulais aussi comprendre pourquoi on en était toujours là plus de huit ans après la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe du 27 mai 2011 et presque cinq ans après la promulgation de la « loi relative à la sobriété, à la transparence, à l'information et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques » (adoptée le 29/01/2015). Cette loi dite Abeille consacre le principe de sobriété et son article 6 stipule : « Une politique de sensibilisation et d'information doit être menée dans l'année concernant un usage raisonnable des terminaux mobiles (téléphones, tablettes, ordinateurs portables) et les précautions d'usage. »
Enfin les magasins de jouets continuent de vendre des téléphones portables aux enfants et en font la publicité chaque année dans leurs catalogues en violation de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, Art. L. 5231-3 : « Toute publicité, quel qu'en soit le moyen ou le support, ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l'utilisation ou l'usage d'un téléphone mobile par des enfants de moins de quatorze ans est interdite. »
Je pense qu’il n’est pas inintéressant mais contre-productif de considérer la question de l’électrohypersensibilité séparément du problème général de santé public dû à notre surexposition aux rayonnements électromagnétiques artificiels car les EHS sont biologiquement et psychologiquement plus similaires que différents des non EHS.
Pourquoi les experts de l’ANSES, comme ceux de l’ICNIRP, de l’IARC ou de l’OMS donnent-ils systématiquement raison aux études qui ne parviennent pas à établir de lien de causalité contre les autres ?
Prudence face à des résultats scientifiques contradictoires ou pour éviter d’aggraver l’effet lié à la peur (notamment des antennes-relais), conflits d’intérêt ou difficultés à prendre au sérieux ce qui pourrait impliquer un changement de paradigme ?
J’ai été en effet surpris de lire un certain nombre d’études dont les résultats prouvent l’existence d’effets biologiques négatifs mais qui sont minimisés dans les conclusions.
Je vous transmets le lien vers l’article à la fin duquel il est possible de télécharger la dernière version de cette bibliographie qui en est actuellement à plus de 420 études référencées et résumées en français : « Danger des portables et des rayonnements électromagnétiques : peut-on continuer à nier les preuves scientifiques ?».
Cordialement,
Jérémie Foëx